Processus de cicatrisation du tatouage jour après jour

La cicatrisation du tatouage est un sujet qui suscite de nombreuses questions et qui je vous l’accorde est important. Il n’est pas forcément évident de s’y retrouver car il y a plusieurs écoles et donc plusieurs façons de faire. Si vous n’êtes pas encore tatouée, je vous félicite de vous poser la question. C’est important d’avoir avant même de réaliser son tatouage une vision complète pour ne pas céder à la panique lorsque vous en serez à cette étape. Passons directement au cœur du sujet !

Je précise que je ne suis pas médecin, que cet article est rédigé selon la propre expérience et tout ce que j’ai appris… n’hésitez surtout pas (je vous recommande même) de consulter un médecin en cas de doute.

Rappel sur la composition de la peau

Il faut savoir que la peau se compose de deux couches : l’épiderme et le derme.

• l’épiderme c’est cette première couche, la couche externe superficielle qui est assez translucide. C’est une couche qui se renouvelle en permanence : les peaux mortes et les pelades … c’est de l’épiderme. Son épaisseur est variable selon les endroits du corps.
• le derme est la couche active de la peau et est irriguée par le sang pour nourrir l’épiderme. On retrouve les glandes sudoripares et sébacées, les follicules pileux et des vaisseaux sanguins.

Et l’hypoderme me diront certaines ? Et bien l’hypoderme n’est généralement pas considéré comme faisant partie de la peau comme tel (c’est un tissus adipeux qui se situe sous le derme).

Pourquoi mon tatouage doit-il cicatriser ?

Dans le cadre d’un tatouage le pigment (l’encre) va se placer entre l’épiderme et le derme. Comme la main du tatoueur n’a pas une précision au nanomètre près (vous comprendrez aisément que c’est un être humain, comme nous :-)), l’aiguille peut percer un peu plus loin et toucher le derme. En touchant le derme, cela créé une lésion qui peut éventuellement provoquer des légers saignements ou des réactions inflammatoires. Comme la barrière de protection est vulnérabilisée il va y avoir un risque infectieux auquel il va falloir faire attention.

Il faut donc retenir que lésion >> blessure >> cicatrisation. La peau va devoir se reconstruire.

Pas de panique ! Le tatouage reste une lésion superficielle qu’on peut comparer à une éraflure ou à un coup de soleil. Vous l’avez peut être remarqué quand vous vous éraflez ou dans le cas d’un coup de soleil votre peau rougie, gonfle et finit par peler et dans certains cas elle peut même croûter.

Même principe pour votre tatouage : la partie du derme qui a subie une lésion va donc devoir se réparer. L’encre qui est allée à l’intérieur trop profondément va en grosse partie être évacuée : soit le corps va la rejeter à la surface, soit elle va être drainée directement par le système lymphatique ou par les capillaires sanguins. Pour ce qui est de l’épiderme comme à son habitude il va se renouveler par couche. C’est à ce moment-là que vous allez vous demander : “pourquoi mon tatouage pèle?”. Cela s’appelle la desquamation.

C’est souvent ce qui fait un peu peur aux personnes qui réalisent leur premier tatouage. Certaines personnes sont même complètement paniquées car elles ont l’impression que leur tatouage est en train de tomber / s’effacer. Je vous rassure, ce n’est pas du tout le cas. C’est juste la partie superficielle de la peau qui se renouvelle et une fois qu’elle sera redevenue translucide on verra le tatouage par transparence. Le tatouage sera même parfois plus éclatant et plus vif.

C’est important de garder ça à l’esprit : votre tatouage n’est pas sur votre peau mais dans votre peau. C’est pour ça que quand vous vous faites des blessures légères (petites éraflures, griffures etc.) le tatouage ne s’abîme pas. Si une fois cicatrisé il est plus clair qu’en sortant de votre séance c’est justement parce qu’il y a une couche de peau par dessus. D’ailleurs en fonction de l’épaisseur de votre peau et de sa couleur votre tatouage va être plus ou moins pétant.

Vous rentrez alors dans ce qu’on va appeler le processus de cicatrisation du tatouage. Votre tatoueur va (et il doit) vous en parler. Il faut savoir que chaque tatoueur personnalise cette méthode par rapport à son ressenti, son expérience et votre expérience. Il est important d’écouter votre tatouer : vous lui avez fait confiance pour le tatouage donc si cela s’est bien passé il n’y a pas de raison de ne pas l’écouter pour les soins. D’ailleurs sachez qu’en fonction du style du tatoueur et ses techniques votre peau ne réagira pas pareil. Par ailleurs, il est normalement le mieux placé pour connaître les soins les plus adaptées à sa réalisation.

Dans ce premier article, je vais vous expliquer ce processus avec la méthode dite classique, c’est à dire avec application d’un soin sous la forme d’une crème. Sachez qu’il existe également deux autres méthodes:  la cicatrisation en milieu humide avec l’utilisation d’un film et la cicatrisation sèche avec… pas grand chose! Pour ne pas vous noyer d’informations, je ferai des articles séparément.

Bien entendu, ayez toujours les mains propres et donc lavez-vous les mains avant d’effectuer un soin ou une quelconque action concernant votre tatouage.

Les étapes de cicatrisation d’un tatouage

Étape 1 (jour 1 à jour 4) : ça chauffe ! phase inflammatoire

Lorsque vous sortez de votre séance votre tatoueur vous a normalement fait un pansement avec un corps gras ou un film pour vous protéger des agressions extérieures (les chocs, les corps étrangers, les microbes etc.) et aussi pour éviter de vous en mettre partout (il est possible que vous saignez un peu).

Le pansement peut être gardé quelques heures après sa pose (le tatoueur vous dira quand l’enlever). Le tatouage est dans sa première phase de cicatrisation et donc en phase inflammatoire : c’est rouge, c’est sensible, ça brûle ça fait un peu effet coup de soleil. Il est éventuellement un peu gonflé et surtout il rejette de l’encre et de l’exsudât.

Exsudât : liquide qui durant la phase inflammatoire suinte car c’est une réponse de l’organisme face à l’inflammation. Sa couleur est généralement jaune pâle et il contient de l’eau, des protéines, des leucocytes, des facteurs de croissance et des déchets. En effet, l’exsudât permet de : vous défendre (attraper les microbes), évacuer les déchets de vos cellules et aider votre peau à se réparer en régénérant vos cellules. A première vue, c’est plutôt un ami 🙂 ! 

Votre première mission quand vous allez enlever votre pansement ça va être de laver votre tatouage. Le premier lavage ne doit pas vous inquiéter: c’est là justement que vous allez enlever tout ce qui est sorti et donc l’exsudât et l’encre. Parfois l’intérieur du pansement peut faire peur : une grosse couche gluante éventuellement chargée en encre. En bref, pas très appétissant mais ce n’est pas un soucis puisqu’on vous ne demande pas de le manger mais de le nettoyer :-). Il faut donc procéder à un bon lavage afin d’éviter que ça sèche et que ça forme des croûtes.

1. Je vous conseille donc de mettre un bon coup d’eau chaude. Eau chaude et non eau bouillante afin de permettre de bien ouvrir les pores de votre peau pour la nettoyer en profondeur.
2. Ensuite, vous savonnez délicatement avec les mains propres et j’insiste mais c’est bien à la main. Ne prenez surtout pas de gant de toilette car c’est un nid à germes / microbes / bactéries. Utilisez un savon au pH neutre. Je vous recommande un savon pour peaux sensibles ou un savon hospitalier. Je préfère éviter tout ce qui est gel douche du commerce avec des parfums, des huiles essentielles car ce n’est pas recommandé dans ce cas précis.
3. Rincez à l’eau froide pour à l’inverse resserrer les pores de la peau et donc limiter les rejets futur et la formation des croûtes. C’est LE point le plus important à retenir : nous voulons éviter les croûtes et donc les cicatrices.
4. Une fois que c’est bien rincé il faut se sécher en tapotant avec une serviette en papier et non pas une serviette de bain.
5. A partir de moment-là laissez le tatouage à l’air libre : ne mettez plus rien au dessus, plus de pansement.

Et si j’ai encore des rejets durant la première journée ?

Si vous voyez que dans la première journée les rejets continuent, n’hésitez pas de temps en temps à rincer votre tattoo :  prenez une serviette en papier,mouillez-là puis essuyez. N’oubliez pas que l’objectif est de garder votre tatouage propre, lisse et éviter la formation des croûtes.

Dois-je faire quelque chose de particulier pour la première nuit ?

Si vous avez retiré votre pansement durant la journée et si c’est un gros tatouage avec des remplissages noir ou couleur, je vous conseille de vous refaire un pansement juste pour la nuit. Après cela, laissez le plus possible votre tatouage à l’air libre. Un pansement dans un tel cas est un film alimentaire, comme ce que qu’à peut-être fait votre tatoueur en faisant le tour deux fois. Ne mettez surtout pas de bandes, une chaussette coupée où que sais-je… (si, si, je préfère prévenir!). C’est la pire chose à faire pour votre tatouage.

Durant cette première nuit, le film va protéger votre tattoo, empêcher d’avoir un frottement avec les draps (vous aurez moins mal) et éviter de rejeter de l’encre dans les draps (le risque étant de les salir et que votre tattoo ne fasse plus qu’un avec les draps). Si jamais cela devait vous arrivez (faire qu’un avec le drap) : surtout ne tirez pas dessus parce que vous allez tout arracher et là votre tatouage vous pouvez lui dire au revoir :-(. Le mieux est de prendre le drap, aller sous la douche avec et mettre de l’eau chaude jusqu’à ce qu’il se décolle naturellement.

Si au réveil, vous voyez que votre tatto fait encore des rejets ou si vous avez dormi avec un pansement vous pouvez refaire le triptyque eau chaude – savon – eau froide afin de refaire un gros nettoyage et d’arrêter la phase de rejet.

Quoiqu’il en soit à partir du lendemain, vous allez pouvoir vous doucher normalement. Il faudra insister juste un peu plus sur le tatouage pour bien le laver surtout les premiers jours c’est très important. En effet, c’est à ce moment-là que que le tatouage (qui est une plaie) est le plus exposé aux microbes et aux bactéries. Utilisez toujours un savon au pH neutre et séchez toujours la zone avec une serviette à usage unique (papier absorbant).

Étape 2 (jour 5 à jour 7) : c’est sec et ça tiraille

Ce qui est difficile c’est que chaque cas est particulier. Il est donc difficile pour moi de vous donner un timing précis sur le début de cette phase sèche. Il n’y a vraiment pas de règle ça dépend vraiment de votre peau, de la façon dont vous avez été tatouée et de l’emplacement. Vous allez devoir suivre les conseils de votre tatoueur mais également vous écouter. Pour tout de même vous donner un ordre de grandeur, sachez que cette phase sèche arrive généralement au 4ième jour.

Comment la reconnaître ? Votre tatouage va commencer à tirailler et donc à sécher. C’est à ce moment-là qu’il est temps d’hydrater et de nourrir votre tattoo. Pour cela, je vous recommande l’usage d’une crème ou d’un baume de soins à appliquer 1, 2 et même jusqu’à 3 fois par jour.

En effet, l’idéal c’est toujours de l’appliquer au moins le matin et le soir de préférence après avoir lavé le tatouage pour repartir sur une base saine et bien entendu toujours avec les mains propres pour éviter de mettre les microbes de vos mains sur votre tatouage.

Il faudra toujours appliquer ce soin en couche fine. Il est inutile de mettre une énorme couche déjà parce que ça va vous gêner puisqu’il va se coller à vos vêtements et ensuite parce que vous risquez d’étouffer la peau et provoquer des réactions indésirables.

En résumé : toujours avec les mains propres, toujours en couche fine quitte à en remettre plus souvent et au minimum matin & soir. Vous pouvez bien entendu en mettre au cours de la journée en fonction de comment vous le sentez. Si vous voyez que c’est sec et que ça tire, lavez si vous pouvez et remettez le soin.

A noter que durant cette phase vous pouvez aussi ressentir des démangeaisons et vous devinerez presque ce que je vais écrire : il ne faut pas gratter ! Essayez d’appliquer de l’eau froide ou une poche glacée pour apaiser les démangeaisons. Les démangeaisons peuvent également être liées à des frottements ou à une exposition au soleil.

Étape 3 (jour 8 à jour 14) – au programme : pelades et .. croutes ?

Après cette phase, votre tatouage risque de peler ou de former une croute.

Concernant les pelades ce sont aussi des petites peaux (qui pourraient faire penser à des croutes mais elles sont beaucoup plus fines et molles). Elles doivent également partir d’elles-mêmes au fur et à mesure que vous appliquerez la pommade et la douche.

Concernant les croutes, certains disent qu’elles apparaissent du fait d’un manque d’application de la pommade. Elles sont généralement situées à l’endroit de la plaie. Quoiqu’il en soit, rassurez-vous, le tatouage et donc l’encre sont bien toujours présents en dessous. Il faut que cette couche d’épiderme parte et elle va s’écailler, petit à petit. Pas de frottement, pas d’appui… au risque d’abîmer et de relancer l’inflammation. Les croutes vont tomber toutes seules à la fin de la cicatrisation.

Étape 4 (jour 15 à jour 30) : le plus dur est fait !

Lorsque vous arrivez à ce stade, vous n’avez plus de croutes et de pelades. Vous pouvez avoir l’impression que le tatouage est un peu tendu. Vous êtes bien avancés dans le processus de cicatrisation. Ne soyez pas inquiète par l’aspect de votre tatouage qui peut sembler moins pétant qu’au premier jour. Sachez déjà que le processus n’est pas terminé et qu’il faut continuer à hydrater régulièrement le temps que l’épiderme soit totalement renouvelé. Alors : hydratez, hydratez, hydratez ! 🙂

Cicatrisation du tatouage : quel soin choisir ?

Je vous conseille d’utiliser d’éviter tout ce qui est à base d’eau ou dérivés de pétrole comme la plupart des produits pharmaceutiques.  Pourquoi ?

• Outre le fait que c’est plus logique de se soigner avec des plantes qu’avec du pétrole, les crèmes de pharmacies ne sont en général pas forcément adaptées aux tatouages. Ce sont des crèmes cicatrisantes mais elles vont pas forcément être faite pour le tattoo et couvrir tous les besoins qui vont avec.
• Autre désavantage surtout avec les crèmes à base de vaseline c’est très gras, très épais, ça colle aux vêtements et ça tâche. Ce n’est absolument pas pratique à utiliser et en général les gens qui les utilisent abandonnent vite et arrêtent de faire leurs soins parce qu’ils en ont marre d’arriver au boulot avec des vêtements gras dont ils devront se débarrasser en rentrant.
• Pour ce qui est des crèmes à base d’eau c’est l’inverse elles hydratent en général pas très longtemps. Le corps les absorbe très vite et il faudrait dans ce cas mettre de la crème toutes les demi heures.

Concernant les huiles essentielles, il faut également faire attention. Pourquoi ?
Les huiles essentielles sont à éviter sur les plaies fraîches donc avant d’utiliser un soin qui en contient attendez vraiment d’être en phase sèche. Si vous êtes encore en phase inflammatoire, que c’est encore ouvert et que ça rejette là vous pouvez vous brûler, vous irriter, faire des boutons etc. Attendez vraiment le bon moment et si vous êtes allergique aux huiles essentielles il y a aussi des versions de soins qui n’en contiennent pas et qui pour le coup sont justes hydratantes et nourrissantes mais avec un risque allergène quasi nul.
Ma préférence va à des baumes à base de beurre et d’huile naturelle. Pourquoi ?

Parce qu’avec un baume naturel, il n’y a pas tous ces problèmes. Les baumes naturels qui en général sont basés sur du beurre de karité, du beurre de cacao ou de l’huile de coco etc. Ce sont des baumes anhydres, ils ne contiennent pas d’eau donc ils ne vont pas s’évaporer ou être directement bu par votre peau. Ils vont vraiment se déposer en couche fine et en plus il y a en général des cires dans leur composition. Cela permet de créer un film protecteur sur la peau donc ça hydrate très longtemps, ça ne colle pas et ça ne tâche pas. En général en mettre 2 fois par jour (le matin et le soir) fait largement l’affaire.

Rappelez-vous que vous devez avoir un film léger, qui ne va pas du tout être contraignant et qui va durer plusieurs heures voire une journée. Si en plus il est vraiment fait pour le tatouage ça veut dire qu’en plus d’hydrater et nourrir ça va être antiseptique, apaiser les démangeaisons, réduire les rougeurs, aider à dégonfler (dans les cas où on peut avoir des gros gonflements) et surtout ça va vraiment aider votre épiderme à redevenir fort et au maximum translucide. C’est ce qui va faire que votre tatouage va être bien pétant avec un bon contraste. Prenez le temps de voir les compositions pour comprendre comment il fonctionne comment il s’utilise. De mon côté, je fais également de plus en plus attention à l’éthique des fabricants. Ce dernier choix est personnel :-).

Concernant l’application du soin : il ne faut pas trop appuyer et l’appliquer avec un léger mouvement circulaire qui sera répété jusqu’à l’absorption de la crème sur le tatouage.

Un dernier conseil : prenez le temps de faire un test d’allergie sur votre peau quelque soit votre choix. Ne faites pas l’essai directement sur votre tatouage ! Faites-le dans une zone discrète de votre corps. Qu’il s’agisse d’un produit naturel où pas d’ailleurs…

Cicatrisation du tatouage : combien de temps ?

Ah, “that is THE question”… 🙂

Je vous ai déjà donné des pistes en vous donnant des indications à chaque étape. Mais je me dois de quand même vous le dire : la durée et le déroulement de la cicatrisation varient totalement en fonction du type de peau, du type d’encre, de la localisation, du style et du type de tatouage. En effet, les différentes parties de votre corps ont un type de peau différent et donc une sensibilité différentes. Sachant qu’en plus, cela va dépendre également de votre système immunitaire, de la capacité de votre organisme à combattre les inflammations. Autres facteurs : votre votre mode de vie et de votre condition physique… et aussi de votre respect des recommandations (tiens, ça me donne une autre idée d’article :-)).

Il n’y a pas de règles précise pouvant vous garantir : dans 30 jours tu seras totalement guérie… Mais…

en général on dit de compter 20 jours et personnellement j’en compte même 30 (pour avoir fait l’expérience). Comme nous l’avons vu précédemment :

• Phase inflammatoire : 4 jours
• Phase sèche : 3 jours
• Phase croutes / pelades : 7 jours
• Phase finale : 16 jours

Dans les grandes lignes : après une période inflammatoire, au bout de quelques jours de phase sèche vous allez peler. C’est totalement normal et c’est pour ça qu’il faut nourrir votre peau. Je vous le répète : il est très important de ne pas tirer sur vos pelades et de ne pas vous gratter. C’est justement là que c’est important d’avoir un soin apaisant. Même chose si des croûtes se forment : ça peut arriver si la peau est un peu trop fragilisée alors ne les arrachez pas parce que vous allez tout abîmer. Laissez la nature faire et laissez tout ça tomber naturellement afin d’éviter des dégâts.

Après ça, vous allez arriver en fin de cicatrisation, ça va s’arrêter de peler mais rester sec encore un certain temps et avoir un peu cet effet peau de serpent donc n’hésitez pas à continuer à mettre une crème afin d’hydrater la zone.

Même si en général au bout d’un mois le tatouage est en apparence cicatrisé en réalité le processus de cicatrisation c’est un mécanisme qui dure de 6 mois à 1 an. En effet, les couches inférieures  de la peau sont encore dans le processus de cicatrisation. Tout au long de l’année votre tatouage va continuer à se poser dans la peau et à évoluer donc plus vous avez le nourrir mieux ça sera. Pour bien faire d’ailleurs, mieux vaut prendre l’habitude d’en prendreoin toute la vie : un coup de crème de temps en temps ça l’aidera à bien vieillir … comme vous ;-).