Microblading ou microshading raté: que faire?

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Si vous êtes ici, c’est probablement parce que le résultat de votre microblading ou microshading ne correspond pas à vos attentes. En cherchant “microblading raté” ou “microshading raté” sur Google, on découvre de nombreux témoignages, comme celui de cette américaine de 42 ans aux quatre sourcils. Mon amie a eu un microblading raté et elle a été si bouleversée qu’elle n’a pu fermer l’œil de la nuit. Notre visage, c’est ce que l’on voit en premier, donc un raté est une catastrophe. C’est pourquoi j’ai décidé de l’aider en rassemblant des informations utiles que je vous partage aujourd’hui.

microblading rate

Rappel de l’intérêt du microblading ou du microshading

Le microblading et le microshading sont des techniques de maquillage semi-permanent visant à sublimer les sourcils en créant un rendu naturel ou intensifié. Les sourcils existants sont ainsi mis en valeur de manière subtile et élégante.

Pour cela, la professionnelle utilise un stylet, appelé dermographe, équipé d’une aiguille très fine, et dépose avec précision les pigments dans les couches superficielles de la peau.

Il est essentiel de comprendre que ces techniques ne sont pas destinées à modifier radicalement la forme des sourcils. Leur objectif est plutôt de perfectionner ou d’intensifier leur aspect naturel, en respectant leur forme originale. Cette précision est cruciale, car une erreur commune est de chercher à transformer complètement les sourcils avec cette technique, ce qui va à l’encontre de son objectif premier. Et c’est dans ce type de situations que la cliente peut se retrouver avec des résultats inattendus et parfois choquants. Cette mésaventure souligne également l’importance de choisir un professionnel qualifié et expérimenté.

Les ratés les plus courants

Changer la forme des sourcils

Certains professionnels, dans une tentative de redessiner ou de rehausser la queue des sourcils, vont jusqu’à épiler cette partie. C’est problématique car les poils ont tendance à repousser. Le résultat ? Les clientes se retrouvent parfois, comme pour l’américaine mentionnée en introduction, avec quatre sourcils (de chaque côté une naturelle et une artificielle).

Il est donc crucial de ne pas opter pour un changement radical de la forme de vos sourcils. Ces techniques de maquillage permanent des sourcils ne sont pas conçues pour cela. Si vous recherchez des sourcils plus arqués ou rehaussés, d’autres techniques en médecine esthétique, telles que le botox Brow lift, peuvent être envisagées.

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Mauvais coloris de pigmentation

Une autre mésaventure fréquente dans le monde du microblading et du microshading concerne les problèmes de couleur. Choisir la bonne teinte est essentiel pour un résultat harmonieux, mais cette tâche n’est pas toujours facile. Même avec le choix initial parfait, la couleur peut évoluer de façon inattendue. Dans certains cas, la pigmentation peut virer au fil du temps, prenant des nuances indésirables comme le rouge, le bleu ou même l’orange. Ce phénomène est souvent dû à la qualité des pigments utilisés, à la réaction de la peau ou à l’exposition au soleil. Rectifier une couleur devenue inappropriée peut s’avérer compliqué et nécessiter des retouches professionnelles supplémentaires.

Mauvais choix de pigment

Le changement de couleur des sourcils peut survenir, en particulier lorsque des pigments minéraux contenant de l’oxyde de fer sont utilisés: le brun vire au vert bronze, certains marrons au violine, le rouge au noir. Ces pigments réagissent avec la peau au fil du temps et prennent une teinte “rouille”. En plus, le corps a du mal à éliminer ces pigments minéraux, ce qui entraîne une persistance de la couleur rouge ou orange. Il est donc essentiel de choisir des pigments organiques pour éviter ce problème et que le professionnel opte pour des produits de qualité lors de la réalisation des procédures de microblading ou microshading.

Mauvais rendu esthétique

Cette fois il n’y a de problème de pigment, de coloration mais c’est juste comme une mauvaise épilation classique des sourcils, c’est tout simplement raté: tracé grossier, asymétrie entre les sourcils, ou forme de sourcil qui ne convient pas à la morphologie du visage. Dans ces cas, le principal problème réside dans l’exécution de la procédure, souvent due à un manque de compétence ou d’expérience de la part du professionnel. Contrairement à une épilation traditionnelle, la situation est plus complexe à résoudre, car on ne peut pas simplement attendre la repousse des sourcils et utiliser des techniques de camouflage. C’est pour cela qu’il faut vraiment bien prendre le temps de choisir le professionnel.

Non respect du process de cicatrisation

La cicatrisation est toute aussi importante que la prestation, je vous ai fait un article pour les deux techniques: cicatrisation microblading et cicatrisation microshading.

Les sourcils ayant été “traumatisés ont besoin de temps pour se rétablir.

L’exposition au soleil peut altérer la pigmentation, tandis que des frottements excessifs ou un manque d’hygiène peuvent entraîner des complications telles que des infections. Il est essentiel d’être patient à ce stade et de suivre scrupuleusement toutes les recommandations de la professionnelle pour préserver l’intégrité du travail réalisé. Attention car si vous ne le faites pas, vous serez responsables des dommages.

Tatouage de sourcils raté: les solutions déconseillées

Ne prenez aucune décision hâtive. Le mieux est de camoufler le tatouage avec du maquillage. Facile à dire mais n’aggravez pas la situation plus qu’elle ne l’est déjà. Encore une fois, n’étant pas esthéticienne ou même médecin, je ne vous impose rien et vous invite à en consulter avant toute décision.

Tester des solutions maison

Il est essentiel d’éviter les méthodes maison dangereuses pour retirer le maquillage permanent. Les techniques comme le ponçage ou le gommage avec une solution saline (sel et eau distillée), le peeling chimique, frotter avec du gros sel et du citron et/ou du miel sont non seulement inefficaces, mais peuvent aussi causer des dommages sévères à la peau, comme des cicatrices, car elles attaquent la surface de la peau sans atteindre le pigment en profondeur. De même pour l’utilisation de crèmes de détatouage soi disant magiques (ça se saurait). Ces crèmes auraient plus un effet éclaircissant.

Injecter de l’acide lactique

L’utilisation de procédés chimiques, comme l’acide lactique, est une technique parfois évoquée pour retirer le maquillage permanent. Cette méthode vise à dissoudre les pigments dans l’épiderme pour les éliminer de la peau. Elle nécessite généralement 2 à 4 séances. Cependant, ces méthodes chimiques peuvent être agressives pour la peau et les poils, pouvant laisser des traces ou des cicatrices irréversibles. La douleur et les effets secondaires sont également des considérations importantes à prendre en compte lors de l’utilisation de ces techniques.

En France, il n’existe actuellement aucune réglementation spécifique encadrant cette méthode, ce qui signifie qu’elle peut être pratiquée par toute personne après une formation de seulement quelques heures dispensée par les fabricants de ces produits.

Injecter une solution saline

L’usage d’une solution saline (sel + eau) est proposé par certains salons pour le retrait du maquillage semi-permanent. L’objectif serait de provoquer une réaction chimique pour évacuer le tatouage. Or, l’efficacité de cette technique n’est pas prouvée et peut causer des dommages, notamment des énormes croutes qui mettent énormément de temps pour cicatriser et peuvent laisser des marques permanentes sur la peau.

Détatouage par ponçage salin

Toujours avec le sel, sachez que certains proposent un ponçage mécanique avec du sel implique l’utilisation d’outils et de techniques spécifiques visant à poncer mécaniquement la peau avec du sel. Toutefois, cette méthode attaque principalement la peau plutôt que le pigment, et l’effet du sel ne parvient pas à atteindre la profondeur nécessaire pour éliminer efficacement les pigments de maquillage permanent. Gare aux cicatrices.

Détatouage par dermabrasion

La dermabrasion était une méthode ancienne qui consistait à éliminer un tatouage en frottant la zone concernée avec une brosse abrasive ou une fraise rotative. Cependant, cette technique n’est plus utilisée aujourd’hui en raison de sa douleur intense et du risque de cicatrices permanentes qu’elle comporte.

Maquillage permanent raté : les solutions

Laisser le temps agir

Un point essentiel à considérer avec le microblading ou le microshading est sa nature semi-permanente. Contrairement à un tatouage traditionnel, le maquillage semi-permanent des sourcils s’estompe naturellement avec le temps. La durée de ce type de tatouage varie entre 2 et 5 ans, et dépend de plusieurs facteurs, notamment : le type de peau, la qualité du pigment qui a été utilisé ainsi que son coloris. C’est pour cela qu’une retouche annuelle est prévue.

MAIS cela va vous demander de la patience et s’il est vraiment raté vous ne pourrez probablement pas attendre. Généralement, si vous êtes arrivées jusque là c’est que vous souhaitez une solution rapide. Mais si vous pouvez attendre c’est la solution la moins onéreuse et la moins complexe car vous le verrez, quelque soit la solution il y a des risques.

Contacter au moins deux professionnels

Si vous regrettez votre tatouage de sourcils, la première étape est de contacter le professionnel qui a réalisé le soin, puis de consulter un dermatologue ou un médecin esthétique qui pratique le laser. Ils vont évaluer la situation et recommander la meilleure approche. Si vous craignez une incompétence chez la professionnelle ayant réalisé le soin, voyez deux autres professionnels différents.

Dans ce cas, contactez au moins la personne ayant réalisé le soin pour lui réclamer la composition du pigment. Il faut que vous retourniez la votre et lui demander la composition du pigment. C’est écrit dessus et c’est obligatoire. N’hésitez pas à vous référer au règlement (UE) n°2020/2081 du 14 décembre 2020.

Re pigmenter l’ancien maquillage

La technique de re-pigmentation est utilisée pour corriger le tracé ou la couleur d’un maquillage semi-permanent existant, plutôt que de l’éliminer. Elle vise à foncer et étoffer le maquillage précédent. Cette méthode nécessite l’expertise d’une esthéticienne expérimentée, car elle demande une grande habileté dans la correction de la forme, le choix des couleurs et l’utilisation du matériel. Le nombre de séances requises dépend de la taille et de la complexité de la zone à corriger. Néanmoins, cette méthode comporte des risques, notamment parce que la réaction des pigments mélangés est imprévisible, pouvant entraîner des résultats inattendus en termes de couleur et de texture. Encore une fois, il vaut mieux consulter un professionnel expérimenté avant de l’envisager.

Traitement au Laser

Le laser est un dispositif optico-électronique sophistiqué qui émet un ou plusieurs faisceaux lumineux, chacun ayant une longueur d’onde spécifique. Chaque longueur d’onde est conçue pour cibler une couleur particulière de pigment.

Il faut savoir qu’un pigment peut contenir une variété de pigments colorants pour obtenir la teinte souhaitée.  Ainsi, pour créer une nuance blonde, le pigment choisi inclura peut-être des pigments de couleurs différentes, comme le dioxyde de fer rouge et noir. Comme une seule séance au laser ne peut éliminer qu’une seule couleur spécifique, il va falloir plusieurs séances pour le détatouage. Cette technologie de pointe est coûteuse.

Lorsque le tatouage est exposé au traitement au laser, la chaleur générée par la longueur d’onde provoque une fragmentation brutale du pigment. Les microparticules de pigment résultantes sont ensuite naturellement éliminées par notre organisme. Le tatouage s’estompe progressivement au fil des séances, jusqu’à son effacement complet.

En France, le traitement au laser est la seule méthode de détatouage reconnue par le Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP) en raison de son efficacité et de sa sécurité. Je vous conseille de lire le rapport entier ici.

Les lasers modernes (laser Q-Switched (laser nanosecondes), laser picosecondes) sont conçus pour cibler spécifiquement les pigments d’encre, minimisant ainsi les dommages potentiels à la peau environnante. Cependant, il est important de noter que différentes couleurs de pigments peuvent réagir de manière variable au traitement au laser, nécessitant une approche adaptée à chaque cas (exemple : en cas de couleurs qui s’altèrent ou s’oxydent). La protection des yeux est également cruciale lors des séances de traitement au laser pour éviter tout dommage oculaire.

Malgré la prédominance du traitement au laser, d’autres techniques, telles que les lasers abrasifs, qui favorisent le renouvellement cellulaire, ont été utilisées par le passé. Cependant, leur utilisation est moins courante de nos jours et nécessite une évaluation minutieuse par un professionnel de la santé.

Si vous envisagez un traitement au laser pour enlever un tatouage de sourcils, il est essentiel de prendre rendez-vous avec un dermatologue ou médecin esthétique qualifié en lui fournissant les informations détaillées sur la composition du pigment utilisé dans votre tatouage car cela peut influencer le processus de détatouage.

Maquillage semi-permanent raté: quel recours ?

C’est une question à se poser et à mon avis bien souvent mise de côté tellement le choc émotionnel est intense et que votre priorité est de trouver une solution rapidement. Sauf que vous ne devez pas agir trop vite et surtout connaître vos droits car vous en avez. Et peut-être que l’institut qui vous a réalisé la prestation a bien une responsabilité et doit prendre à sa charge via son assurance professionnelle – tout ou partie – des dommages subis (corporels et psychologiques). Et ce, d’autant plus que la solution avec un lasériste a un réel coût.

J’ai pu voir certains témoignages qui sans aller jusque là ont réussi à avoir une prise en charge partielle des frais endommagés par le salon. Par ailleurs, certains ne veulent pas avoir de mauvaise pub, en parler et médiatiser l’affaire aussi via les réseaux sociaux (TikTok, Instagram, Facebook…) ou la presse peut vous aider. Voici quelques articles à ce sujet : ici, ici et ici. Si vous tenez à rester discrète, ce que je peux comprendre aussi, il y a également d’autres options.

Prenez des photos

L’idéal est de prendre des photos avant et après la séance, il faut prendre des photos très régulièrement et documentez ce que vous effectuez. Il vous faut des preuves, un suivi que vous allez pouvoir présenter.

Pour mettre toutes les chances de votre côté en cas de retour, il faut éviter d’effectuer un quelconque autre soin. En effet, si vous y touchez, l’institut pourra arguer que les soucis sont liés à votre intervention ou de celle du confrère ou du médecin. C’est pour cela que la méthode du camouflage avec du maquillage est la meilleure solution si vous souhaitez effectuer un recours.

Contactez le professionnel ayant réalisé le soin

La première chose à faire est d’appeler ou de vous rendre à l’institut pour faire part de votre problème. Il faut leur indiquer ce qui ne va pas dans votre microblading ou microshading: raté esthétique? problème de coloris? cicatrices qui ne partent pas?…

Si vous n’avez pas été informée du pigment utilisé, récupérez les informations à ce sujet (vous en aurez besoin pour corriger). Voyez comment l’institut réagit : sont-ils à l’écoute ? vous proposent-ils des solutions? une éventuelle prise en charge?

Par ailleurs, avez-vous bien été informée des techniques et des risques liés à cette prestation. Le professionnel a un devoir d’information à ce sujet. Si cela n’a pas été le cas, conservez précieusement cette information.

reglement tatouage

Enfin, prenez la température pour une éventuelle prise en charge des dommages causés par leur intervention: sont-ils prêts à rembourser? à prendre en charge les retouches à effectuer (et encore, il faudrait que vous ayez encore envie de les faire chez eux..)? à déclarer ce dommage à leur assurance professionnelle?

Si en prenant la température vous voyez que le professionnel est fermé à une quelconque prise en charge, vous allez devoir formuler un écrit (mail ou courrier) afin d’officialiser votre passage et votre souhait. Dans ce courrier mentionnez la date de réalisation de votre prestation et expliquez pourquoi vous estimez avoir droit à une prise en charge des dommages à leurs frais. N’hésitez pas à joindre des photos. Précisez que vous avez vu un dermatologue et que c’est une pièce que vous joignez au dossier. Ils ne pourront pas feindre l’ignorance ensuite.

N’hésitez pas à rappeler si nécessaire sa responsabilité dans les produits et appareils utilisés. L’idéal est de faire constater le dommage par le gérant de l’établissement afin qu’il fasse une déclaration à son assurance professionnelle pour indemnisation.

Option: contactez un dermatologue ou un médecin esthétique

C’est à faire en parallèle et le plus rapidement possible: selon les dommages corporels liés à la prestation, vous aurez besoin de voir un dermatologue ou un médecin esthétique. Dans ce cas, demandez-lui de rédiger un compte-rendu qui vous permettra d’avoir sur papier les conséquences liées à la mauvaise exécution de la prestation.

Vous aurez ainsi un deuxième avis écrit qui va vous servir pour la suite.

Saisissez le médiateur

Un règlement à l’amiable reste la meilleure des solutions mais cela n’est pas toujours possible. Dans ce cas, vous pouvez saisir un médiateur. Mis en place depuis le 1er janvier 2016, cela oblige les professionnels à mettre en place un dispositif afin de résoudre à l’amiable un litige (L.612-1 du code de la consommation). La médiation est gratuite pour le consommateur, les frais sont à la charge du professionnel. A savoir également: la méditation n’enlève pas la possibilité d’un recours en justice. Le seul problème est que certains professionnels refusent la médiation en se disant que le client n’ira pas au tribunal (démarches trop longues, peur du coût financier etc.).

Il faut savoir que le professionnel est dans l’obligation de vous communiquer le nom de son médiateur. Il doit même apparaître dans les conditions générales de ventes (CGV),

Si vous lui en faites la demande et qu’il refuse de vous communiquer son nom, sachez qu’il s’expose dans ce cas à une amende (pièce à ajouter au dossier).

amende mediation

Vous devrez alors relater au médiateur les faits et prouver toutes vos actions pour la résolution du litige. Si votre médiation est recevable (c’est le médiateur qui en jugera), le médiateur va vous proposer une solution pour résoudre le litige à l’amiable. Si les deux parties ne l’acceptent pas, vous pouvez soit décider d’en rester là, soit aller au tribunal.

Si vous allez au tribunal et que le médiateur signifie une proposition vous donnant raison, vous sera déjà bien armée pour votre défense.

Pour avoir déjà fait appel à un médiateur pour une toute autre procédure, sachez que nous avons eu gain de cause. Je vous confirme que le service est gratuit. J’ai rédigé un courrier montrant (preuves à l’appui) que j’avais essayé de prendre contact à maintes reprises suite à une malfaçon et que je n’avais pas eu de réponse. Le médiateur nous a donné raison et le service juridique de l’entreprise aussi. J’étais prête à aller jusqu’au bout dès lors que le médiateur a tranché en notre faveur car je savais que ce document en complément de toutes les preuves que j’avais pu accumuler nous aiderait au tribunal.

Saisie du tribunal

Le professionnel peut très bien refuser de rentrer en médiation ou refuser la médiation. Dans ce cas la dernière option est le tribunal judiciaire (tribunal de proximité s’il existe dans votre zone géographique). Vous n’aurez pas besoin d’un avocat si le montant total de vos demandes est inférieur à 5 000€. Si vous gagnez vous n’aurez aucun frais, en cas de perte vous pourriez être condamnés à payer les dépens, frais du procès de la partie adverse.

 

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